Le centre des femmes d’ici et d’ailleurs est un lieu de partage, d’écoute, d’apprentissage et de solidarité pour les femmes de toutes origines.

Nos activités sont offertes à toutes les femmes, sans distinction. Les activités se déroulent en français, mais nos services sont aussi disponibles en anglais, en espagnol et en arabe.

Le Centre des femmes d’ici et d’ailleurs est membre du regroupement des Centres de femmes (L’R).

Appel des femmes sans statut : Régularisation!

Rassemblement organisé par le Collectif des femmes sans statut de Montréal
Samedi 3 décembre à 13h
À l’extérieur des bureaux du Centre des femmes d’ici et d’ailleurs (8043, St-Hubert)

Après un an d’actions et de mobilisations du Collectif des femmes sans statuts de Montréal, dont une lettre ouverte envoyée au premier ministre Justin Trudeau décrivant la précarité vécue par des dizaines de milliers de femmes sans statut migratoire, il n’y a pas encore eu de réponse aux demandes. Nous demandons au gouvernement de se prononcer sur la question de la régularisation des migrant-e-s sans statut au Canada.

Dans le cadre des 12 jours d’actions contre les violences envers les femmes, et pour dénoncer la violence du système d’immigration à l’égard des femmes sans statut, qui les maintient dans une grande vulnérabilité et les rend particulièrement exposées aux abus, le Collectif des femmes sans statuts de Montréal invite ses allié-e-s à un rassemblement ce samedi 3 décembre, à 13h, à l’extérieur des bureaux du Centre des femmes d’ici et d’ailleurs (8043, St-Hubert, près du métro Jarry).

Apportez vos masques et vos draps blancs, en soutien et pour symboliser l’anonymat dans lequel sont maintenues les femmes sans statut.

Nous demandons la régularisation de toutes et tous les migrant-e-s sans statut au Canada !

* Il s’agit d’un rassemblement familial, les enfants sont les bienvenu-e-s.
* SVP Diffusez dans vos réseaux.
* Si vous avez des besoins d’accessibilité, n’hésitez pas à contacter le Collectif des femmes sans statut

Évènement facebook: https://www.facebook.com/events/176171272847543/
Lettre ouverte du Collectif des femmes sans statut de Montréal: http://www.solidarityacrossborders.org/fr/open-letter-from-the-non-status-womens-collective-of-montreal
Plus d’infos: http://www.solidarityacrossborders.org/fr/non-status-women


Les organismes suivants endossent ce rassemblement :

– Solidarité sans frontières (SSF)
– Fédération des Femmes du Québec (FFQ)
– Comité « 12 jours d’action contre les violences envers les femmes » (Fédération des maisons d’hébergement pour femmes, Femmes Autochtones du Québec, Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, Regroupement québécois des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel, SOS violence conjugale et Y des femmes de Montréal).
– Le Centre des femmes d’ici et d’ailleurs
– Fondation Paroles de femmes
– RQCALACS
– Le mouvement contre le viol et l’inceste (MCVI)
– SAWCC (Centre communautaire des femmes sud asiatiques)
– MUR (Mexicanxs Unidxs por la Regularización)
– The Centre for Gender Advocacy
– Centre des travailleurs et des travailleuses immigrant-e-s (CTI)
– Association des travailleurs temporaires d’agences de placement (ATTAP)
– Association des travailleurs étrangers temporaires (ATTET)
– Femmes de diverses origines
– D’autres à confirmer!

Campagne contre les violences vécues par les femmes dans le logement

Nous vous partageons une initiative d’un collectif de groupes et d’organisations luttant pour le droit au logement et contre la violence faite aux femmes.

Entrées par effraction, tentatives d’extorsion ou chantage, harcèlement, menaces, agressions sexuelles : les femmes se retrouvent trop souvent prisonnières de l’endroit qui devrait être, au contraire, leur hâvre de paix. Des rapports de pouvoir inégalitaires qui s’établissent entre les propriétaires, gestionnaires ou concierges et les locataires ou chambreuses – auxquels s’ajoutent les inégalités entre les sexes – enchaînent, emprisonnent et emmurent les femmes dans un cercle de violence dévastateur, duquel il est difficile de se sortir. Tant la loi du silence que la pauvreté contraignent les victimes à se taire, par peur de perdre leur logement.
Pour dénoncer la situation, sensibiliser la population et sommer le gouvernement d’agir, nous vous invitons à manifester votre appui!

SIGNER ET DIFFUSER LA PÉTITION
En ligne sur le site de l’Assemblée nationale : https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-6249/index.html

En version papier, à faire circuler dans vos réseaux : http://www.frapru.qc.ca/wp-content/uploads/2016/09/Pe%CC%81tition_c.-violence-femmes-logement_2016.pdf

Le Centre des femmes d’ici et d’ailleurs a signé la déclaration contre les violences vécues par les femmes dans le logement

Vous pouvez ajouter le nom de votre groupe ou organisation directement en ligne à : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSe2D1cnoAif2Nm9MGnI-6euQrC9GwJYR8sLttMhDaP6wBeCGw/viewform?c=0&w=1
D’autres actions suivront!

Pour de plus amples informations, SUIVEZ LA CAMPAGNE SUR FACEBOOK :
https://www.facebook.com/events/981912351931087/

À la rencontre des femmes autochtones du Québec

Le Conseil du statut de la femme a produit une nouvelle brochure: À la rencontre des femmes autochtones du Québec. Cette publication est le fruit d’une collaboration entre le Conseil du statut de la femme et Femmes autochtones du Québec. Elle répond à un désir de rapprochement et de connaissance mutuelle entre les femmes autochtones et non autochtones.

La publication jette un regard sur l’histoire, les origines et l’identité des femmes autochtones en plus d’informer sur plusieurs aspects de leur vie : la démographie, l’identité, les lois et l’organisation politique, l’éducation, la famille, la situation économique, la violence et la participation au pouvoir.

Pour la télécharger:

https://www.csf.gouv.qc.ca/article/2016/09/28/a-la-rencontre-des-femmes-autochtones/

Textes de réflexion sur le racisme

Une des priorités annuelles du Centre des femmes d’ici et d’ailleurs votée lors de la dernière assemblée générale des membres est de continuer la réflexion sur le vivre-ensemble dans la diversité. Des cafés-rencontres, ateliers et rencontres de réflexion auront lieu toute l’année sur ce thème. Voici deux textes de réflexion intéressants sur le sujet:

Les vrais enjeux escamotés

«Dans toute cette histoire, le corps des musulmanes est devenu le terrain d’un affrontement idéologique. Au fond, on ne s’est pas beaucoup intéressé aux enjeux réels auxquels elles sont confrontées. La pauvreté, l’isolement, le chômage, la discrimination, les incidents haineux, les difficultés liées au parcours migratoire lorsque cela s’applique… Ceux qui ont déchiré leur chemise dans les médias en affirmant qu’il était honteux d’accepter que les musulmanes se « laissent opprimer » par le voile ou le burkini ne se sont pas beaucoup inquiétés de l’accès à l’emploi, à l’éducation, au logement ou à la participation démocratique de ces mêmes femmes. Pourtant, il faut admettre qu’il s’agit là de paramètres bien plus déterminants pour l’autonomie et la liberté des femmes – pas seulement des musulmanes, d’ailleurs.»

https://www.gazettedesfemmes.ca/13314/du-burkini-a-la-solidarite/

Ce que le mot « racisé-e » exprime et ce qu’il masque

«Utilisé avec discernement, le terme apparait comme un outil de plus à notre disposition, dont l’utilité est non seulement rhétorique mais aussi politique. La catégorie de « racisé-e-s », qui renvoie à des expériences communes à travers le processus commun de « racisation », a le mérite 1) de sortir de l’essentialisation, 2) de rompre avec un universalisme abstrait et pesant en reflétant au mieux nos subjectivités, et 3) de ne pas emprunter au lexique de l’extrême-droite (« Français de souche », etc.) pour parler de racisme.»

http://www.etatdexception.net/ce-que-le-mot-racise-e-exprime-et-ce-quil-masque/